« Un verre de champagne avec des larmes au fond... »
C'est ainsi que Tristan Bernard évoquait Elvire Popesco, décédée le 13 décembre 1993 dans son appartement à Paris, à l'âge officiel de quatre-vingt-dix-huit ans. Sa date de naissance, selon les sources, variait entre 1894 et 1896. Elle-même déclarait avoir perdu toute fiche d'état civil en arrivant en France...
C'est ainsi que Tristan Bernard évoquait Elvire Popesco, décédée le 13 décembre 1993 dans son appartement à Paris, à l'âge officiel de quatre-vingt-dix-huit ans. Sa date de naissance, selon les sources, variait entre 1894 et 1896. Elle-même déclarait avoir perdu toute fiche d'état civil en arrivant en France...
Affiche de Charles Gesmar (1925)
Sociétaire du Théâtre National de Bucarest en 1914, elle joue dans quelques films muets, avant de monter sur la scène parisienne où, dès 1924, l'authenticité de sa veine comique et son accent font rapidement d'elle un « monstre sacré » du théâtre de boulevard. Interprète privilégiée de Louis Verneuil pour qui elle joue, entre autres, "Ma cousine de Varsovie", elle triomphe également dans "Tovaritch" (Jacques Deval, 1933), "La Machine infernale" (1954), mais aussi dans des pièces de Henri Bernstein et d'André Roussin : "Nina" (1949), "La Mamma" (1957) et "La Voyante" (1971).
Directrice du Théâtre de Paris (1956-1965), puis du Théâtre Marigny, elle a, au cinéma, une carrière moins remarquée : "La Présidente" (Fernand Rivers, 1938), "Tricoche et Cacolet" (Pierre Colombier, 1938), "Ils étaient neuf célibataires" (Sacha Guitry, 1939), "L'Héritier des Mondésir" (Albert Valentin, 1939), "Paradis perdu" (1938) et "Austerlitz" (Abel Gance, 1959), "Plein soleil" (René Clément, 1960), etc.
L'Héritier des Mondésir, 1939 - Fernandel, Elvire Popesco
Remariée en septembre 1939 avec Maximilien Sébastien Foy (1900-1967), elle devient ainsi baronne puis comtesse Foy et tient salon dans la propriété de Mézy-sur-Seine, fréquenté par le Tout-Paris.
À l'âge de quatre-vingt-quatre ans, Elvire Popesco reprend encore son rôle de La Mamma qu’André Roussin lui avait écrit en 1957.
Femme du monde, des lettres et des arts et dotée de talents de comédienne, Elvire Popesco reçoit un Molière en 1987 pour l’ensemble de sa carrière et, deux ans plus tard, François Mitterrand lui remet les insignes de commandeur de la Légion d’honneur.
Elvire Popesco est inhumée au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Une salle du Théâtre Marigny porte son nom.
À l'âge de quatre-vingt-quatre ans, Elvire Popesco reprend encore son rôle de La Mamma qu’André Roussin lui avait écrit en 1957.
Femme du monde, des lettres et des arts et dotée de talents de comédienne, Elvire Popesco reçoit un Molière en 1987 pour l’ensemble de sa carrière et, deux ans plus tard, François Mitterrand lui remet les insignes de commandeur de la Légion d’honneur.
Elvire Popesco est inhumée au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Une salle du Théâtre Marigny porte son nom.
Carte postale française: Editions et Publications Cinématographiques, no. 138 (1930~1940)
Sources:
1912 : Independenta României de Aristide Demetriade - rôle : une jeune paysanne ►
1965 : La Voyante d'André Roussin, mise en scène Jacques Mauclair, Théâtre des Célestins ►
1969 : Au théâtre du Chatelet, Elvire Popesco raconte comment elle est venue à Paris en 1923 ►
Vocea Elvirei Popescu la Radio România Cultural ►
« La Voyante » d’André Roussin
Elvire Popesco
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Comtesse de Foy
Elvire Popesco, c'était plus qu'une présence: un volcan, une allure aristocratique, un irrésistible accent venu de l'Est…
Tombe d'Elvire Popesco au cimetière du Père Lachaise
Rue Elvire Popesco, Strasbourg
Carte postale: A.N., Paris, no. 64 (1930~1940)
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