La Louve capitoline ou Louve du Capitole est une sculpture en bronze des XIIe et XIIIe siècles de notre ère. Elle est un symbole associé à la légende de Romulus et Remus et à la fondation de Rome.
Offerte par le pape Sixte IV à la ville de Rome en 1471, elle est placée dans l'église Saint-Théodore-du-Palatin, époque à laquelle on rajoute également deux représentations en bronze des jumeaux romains, œuvres attribuées à Antonio Pollaiuolo (1432-1498). La statue est placée au Capitole vers 1544. L'ensemble fut ensuite transféré après 1876 au palais des Conservateurs (Musée du Capitole) à Rome:
Une réplique est offerte par la ville de Rome en 1962 à la ville de Paris, à l'occasion du jumelage des deux capitales. Elle se trouve dans le square Paul-Painlevé:
Une autre réplique est offerte par la ville de Rome en 1906 (7 septembre) à la ville de Bucarest, à l’occasion de la 40ème anniversaire du couronnement du roi Charles I comme monarque de la Roumanie et de la célébration de 1800 ans de la présence des légions romanes dans la Dacie (le mot - du latin Dacia, vient du nom romain de Daces, tribus thraces ayant peuplé le bassin Bas-Danube dans l'Antiquité).
Initialement, en 1906, la statue a été placée dans l’enceinte des "Arènes Romanes" du Parc Charles I, pour que peu après elle soit transférée dans la Place Sf. Gheorghe. En 1931 elle a été transférée de nouveau, cette fois-ci sur la Colline de la Métropolie, et en 1965 elle a été placée au milieu du petit parc de la Place Dorobanţi. Actuellement (à partir de 2010) elle se situe près de l'emplacement initiale.
Initialement, en 1906, la statue a été placée dans l’enceinte des "Arènes Romanes" du Parc Charles I, pour que peu après elle soit transférée dans la Place Sf. Gheorghe. En 1931 elle a été transférée de nouveau, cette fois-ci sur la Colline de la Métropolie, et en 1965 elle a été placée au milieu du petit parc de la Place Dorobanţi. Actuellement (à partir de 2010) elle se situe près de l'emplacement initiale.
Une réplique est offerte aussi par la ville de Rome en 1921 (28 septembre) à la ville de Cluj-Napoca (l’état italien a donné à la Roumanie en 1921 deux copies de la statue de la louve capitoline: une copie a été envoyée à Cluj et la deuxième à Chisinau, comme des symboles de l’unité des roumains).
La base du monument de Cluj a été prévue avec un bas-relief de l’empereur Trajan, œuvre en bronze créée par le sculpteur Ettore Ferrari (1849-1930) avec l’inscription: ALLA CITTA DI CLVJ, ROMA MADRE, MCMXXI.
A partir du deuxième arbitrage de Vienne, en 1940, pendant l’exode forcé d’une partie importante de la population roumaine, la statue a cherché à la fois un refuge pour être mise à l’abri et - pour raisons de sécurité, la statue a été apportée dans le municipe de Sibiu.
Le deuxième arbitrage de Vienne fait référence à l'annexion le 30 août 1940 par la Hongrie de la moitié nord de la Transylvanie alors partie prenante de la Roumanie. Cet arbitrage est imposé par le Troisième Reich et le Royaume d'Italie après que les négociations bilatérales entre les deux pays (16 - 24 août) eurent échouées. Les frontières étaient alors celles du traité de Trianon (qui entérina en 1920 la réduction de la Hongrie intervenue en 1918 en référence au 10e des 14 points du président américain Wilson, selon le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes).
Après la deuxième Guerre Mondiale, la statue est revenue à Cluj:
La base du monument de Cluj a été prévue avec un bas-relief de l’empereur Trajan, œuvre en bronze créée par le sculpteur Ettore Ferrari (1849-1930) avec l’inscription: ALLA CITTA DI CLVJ, ROMA MADRE, MCMXXI.
A partir du deuxième arbitrage de Vienne, en 1940, pendant l’exode forcé d’une partie importante de la population roumaine, la statue a cherché à la fois un refuge pour être mise à l’abri et - pour raisons de sécurité, la statue a été apportée dans le municipe de Sibiu.
Le deuxième arbitrage de Vienne fait référence à l'annexion le 30 août 1940 par la Hongrie de la moitié nord de la Transylvanie alors partie prenante de la Roumanie. Cet arbitrage est imposé par le Troisième Reich et le Royaume d'Italie après que les négociations bilatérales entre les deux pays (16 - 24 août) eurent échouées. Les frontières étaient alors celles du traité de Trianon (qui entérina en 1920 la réduction de la Hongrie intervenue en 1918 en référence au 10e des 14 points du président américain Wilson, selon le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes).
Après la deuxième Guerre Mondiale, la statue est revenue à Cluj:
La louve romaine de Chişinău, capitale de la république de Moldavie, est devenue, depuis l'indépendance en 1991 de ce pays jadis roumain, puis soviétique, un symbole des luttes politiques entre autochtones moldaves (de langue romane) et colons russophones: régulièrement ces derniers la vandalisent ou subtilisent, tandis qu'une „Ligue culturelle pour l'unité des roumains de tous lieux” organise des souscriptions, fait faire des copies et la remet en place. La première statue a été fondue en 1940 au moment de l'annexion soviétique, puis une réplique a été remise en place lors de l'indépendance devant le Musée d'Histoire:
La ville de Rome a offert également une réplique de la sculpture, en 1926 (23 avril), à la ville de Timisoara:
Sources:
Louve capitoline
Statuia Lupoaicei din Chișinău
Il Comune di Roma e il Comune di Bucarest celebrano nella capitale romena il monumento alla Lupa Capitolina
Turist în București
La Louve Capitoline n’est plus un sujet de controverse
Percepţie estetică
Lupa Capitolina
Niciun comentariu:
Trimiteți un comentariu